Nous sommes 6 bien décidés à relancer le défi : trouver le sommet du Quié , invaincu depuis 2 ans !!!
Arrivés tôt à Barry d’en haut-altitude 607m-température 3° seulement- dix minutes plus tard, nous nous lançons sur le sentier pentu.. et sans raquettes cette fois-ci (la neige semble assez haute).
Pause une heure plus tard à l’église ruinée de Lujat -1050m soit +450 m/heure, pas mal ?..
A cette altitude encore modeste la neige, fraichement tombée est présente ainsi que les premières fleurs printanières.
Christian - impatient d’en découdre avec le Quié - coupe court à une grosse discussion sur la botanique (primevères sauvages, « coucou » ? violettes, etc).
Nous repartons à fouler une neige fraiche qui devient vite de plus en plus abondante (pourvu que ..)
Notre souci est de bien suivre les points rouges peints sur les arbres et nous commençons à grimper sérieusement lorsque –mystère -nous perdons encore une fois ce balisage pour nous retrouver dans des taillis impraticables couverts de neige !
On entend quelques jurons (b..de..m.. !) poussés par notre accompagnateur Christian, parti en avant à la recherche de ce fameux rocher, puis au bout d’une demie heure un grand cri : « je l’aiiiiiiii !!! ».
Enfin, à 11h30 nous y sommes et nous prenons plusieurs photos pour immortaliser cet évènement et en apporter la preuve (pour Martine F.)
Le panorama est exceptionnel bien qu’il fasse assez frisquet.La météo s’annonçant changeante pour l’après-midi, nous ne nous attardons pas après le repas agrémenté d’exquises et succulentes crêpes au rhum confectionnées amoureusement à notre intention par Martine la Chaurienne.
Au retour et pour nos camarades qui voudraient tenter l’expérience après nous, René fait du repérage sur quelques arbres en gravant avec son canif le sigle T&L - il leur faudra être attentif, c’est le seul sentier menant au sommet !
Ce n’est qu’un peu plus bas que nous rejoignons le sentier balisé rouge et nous comprenons enfin ce qui nous a trompés (mais chut, ça restera entre nous !.)
Le retour est donc plus serein jusqu’à « l’arbre de la mite » et nous remontons la jasse de Lujat jusqu’au col de Faboscur.
La descente vers le col d’Ussat est longue et délicate à cause du sentier très boueux, ce qui fait bien rigoler notre accompagnateur bis JC jusqu’au moment où –patatras - celui-ci se retrouve la tête la première dans les buissons !...( désolé, vous n’aurez pas de photos cette fois-ci car le photographe, après une brève hésitation, est allé à son secours …)
Plus de peur que de mal et nous nous retrouvons ensuite au col d’Ussat pour une sieste bien méritée et autorisée pour un quart d’heure.
Enfin, retour tranquille toujours par un temps calme et ensoleillé (il fait toujours beau les jeudi nous dit Christian.. ) jusqu’aux voitures où nous nous délectons encore pour finir des succulentes crêpes de Martine.Encore bravo et merci Martine !
Philippe