La météo s’annonce favorable et nous nous retrouvons avec Marie-Jo et les Chauriens à 19 au total sur la place de Montaillou, cette fois-ci parfaitement nettoyée.
Départ en trombe à 8h50 -Jean Claude en tête, lequel laisse sur la droite le sentier du GR7 habituellement emprunté pour aller au col de Balagues, et se dirige vers la piste forestière de la forêt d’Aillou (?...).
Après quelques hésitations, le groupe le suit sur les injonctions de Christian resté en retrait.
Au bout d’un moment, et après avoir chaussé les raquettes, on quitte cette longue piste pour grimper en lacets à travers les bois. La neige y est assez lourde et enfin nous débouchons sur le plateau après un coup d’œil sur la station de Camurac.
Regroupement photo effectué avant de continuer la progression sur les vastes étendues enneigées.
Le groupe a tendance à s’étirer devant le rythme imposé, et au bout de trois heures et demie, les premiers accèdent au sommet du Sérembarre -1851m-balayé comme souvent par un vent violent.
Pas question d’y rester pour manger et nous retournons sur nos pas chercher une ½ heure plus loin un abri.
Il est 13h15 lorsque nous dévorons notre repas assorti de boissons réconfortantes et de gâteries au chocolat.
Soudainement, un brusque coup de vent annonçant un changement de temps fait se lever une partie du groupe qui part emmené par Jean Claude « à fond la caisse » (Caro : qu’a t-il mangé ce midi-là ?..)
Arrivé sur la crête de Coste rouge, le second groupe se retrouve brusquement entouré d’un épais brouillard- d’où l’utilité du GPS (merci à Paul) mais Christian et Jean -inquiets-remontent déjà à la rencontre de celui-ci..
La piste rouge nous ramène à celle de la Luzenière où en voulant contourner un arbre tombé, Jean glisse et se retrouve la raquette coincée sous une branche ! Plus de peur que de mal et le groupe poursuit la descente jusqu’à Montaillou où nous retrouvons notre accompagnateur bis bienheureux..
Distance parcourue : 19 à 20 kms (en raquettes) pour un dénivelé cumulé de l’ordre de 850m…nous rentrons fourbus !
Sur la route du retour, c’est à Belcaire que nous nous arrêtons pour déguster dans la joie et la bonne humeur retrouvée les délicieux gâteaux de Mireille, Martine 1, Nicole et un récidiviste au nom commençant par B…..
Philippe