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Retour du trek en Bulgarie, dans les Balkans en août 2008

Du 6 au 20 Août 2008 soit 15 jours dont 9 jours de randonnée.

Introduction

La Bulgarie est peuplée de 9 millions d’habitants qui vivent sur une superficie représentant le cinquième de la France. Ses frontières concernent cinq pays : la Roumanie au nord, la Serbie et la Macédoine à l’ouest, la Grèce au sud, la Turquie au sud-est et enfin l’est est bordé par les flots de la mer noire.

Le massif du Balkan ( ou Stara Planina c’est-à-dire « la vieille montagne ») dessine une sorte d’arc coupant littéralement le pays en deux et traversant d’Ouest en Est le centre de la Bulgarie sur une distance d’environ 550 km.

Ses versants, recouverts de forêts de conifères et de feuillus constituent une véritable barrière entre le Nord et le Sud. Le point culminant de cette chaîne montagneuse –le pic Botev - domine la vallée des Roses à une altitude de 2376m.

Le circuit concocté par notre guide bulgare Valéry débutait dans le parc national du Balkan central pour tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, avec une incursion jusqu’au plateau danubien au Nord.

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Carte du circuit

Les jours de randonnée alternaient avec les visites de sites historiques et monastères orthodoxes dont la Bulgarie est richement dotée, et où tant de civilisations, des Thraces aux Slaves, des anciens Bulgares aux Ottomans, ont laissé leur empreinte.

Le moment est venu de faire connaissance avec ce pays attachant qui s’ouvre à nouveau au tourisme au travers de ce récit de voyage présenté au jour le jour, et illustré par une sélection des photos les plus réussies.

Jour 1 Toulouse - Sofia – Kalofer Le 6 août 2008

Sofia –capitale de la Bulgarie- n’est qu’à 2h30 de vol de Paris CDG et nous débarquons dans un aéroport ultra moderne avec seulement une heure de décalage par rapport à la France.

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L’aéroport de Sofia

Notre groupe est constitué de 14 personnes, soit 10 femmes et 4 hommes, et nous faisons connaissance avec notre guide bulgare et francophone Valéry qui nous attendait à l’aéroport avec le mini-bus.

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Notre guide Valéry

Transfert immédiat vers Kalofer, situé à 110 km, par une route parsemée de nids de poule que les chauffeurs doivent éviter en slalomant !

Nous découvrons bientôt la fameuse vallée des Roses de Bulgarie , fleurs cultivées pour leur arôme et non pour leur côté décoratif, et qui illuminent cette vallée... mais au printemps.

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Les roseraies
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Des roses, dans un jardin

Arrivée en fin d’après-midi chez Tsoutsovi à Kalofer où, après avoir entamé notre réserve d’apéro pour se remettre du voyage, à table, nous goûtonsavec notre première spécialité culinaire : la moussaka bulgare. Les plus courageux sont allés admirer la Maison du Peuple de Kalofer.

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Chez notre hôte
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La maison de notre hôte
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La Maison du Peuple à Kalofer

Jour 2 Monastère de Kalofer – refuge Raï Jeudi 7 août

Lever tôt après cette première nuit chez l’habitant pour une journée bien chargée.

Selon les consignes de Valéry, nous ne conservons pour les trois jours suivants que le strict nécessaire qui sera porté par des mulets de refuge en refuge, nos autres affaires inutiles restant dans le bus. Branle-bas de combat pour refaire les sacs avant de partir (ce ne sera ni la première, ni la dernière fois... comme nous le verrons plus tard).

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On refait les sacs

En matinée, visite d’une ancienne école transformée en musée où nous réapprenons à écrire avec le doigt... dans le sable comme les très petits jadis (n’est-ce pas Michel ?)

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A l’école des élèves studieux
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et appliqués

Visite à la statue monumentale du héros national Hristo Botev, natif de Kalofer et particulièrement vénéré dans toute la Bulgarie.Son nom a d’ailleurs été donné au plus haut sommet du Balkan que nous apercevons depuis Kalofer. Poète romantique, il était également un homme d’action qui a œuvré pour la libération de son pays contre le joug Ottoman. Tout proche se trouve la Maison du Peuple.

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La statue monumentale de Botev
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La Maison du Peuple à Kalofer

Aller-retour en bus à Kazanlăk pour aller visiter le tombeau des Thraces –ethnie historique de la Bulgarie- ou, tout au moins le fac similé car l’original, revêtu de peintures murales d’or et d’argent, est interdit au public. Depuis quelques décennies, tumulus et nécropoles livrent aux archéologues de fabuleux trésors. Sur la route du retour, nous apercevons effectivement dans la campagne de nombreux tumulus qui sont des tombeaux Thraces n’ayant pas encore livré tous leurs secrets.

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Le tombeau des Thraces
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Explications historiques

Après cette petite balade, terminus ! tout le monde descend , et le bus nous débarque à l’enclos des mulets où nous laissons nos sacs « allégés » pour repartir sac au dos et d’un bon pas pour notre première rando.

Après le pique-nique en bord de rivière, les choses sérieuses commencent et nous entrons dans l’une des nombreuses réserves du parc national du Balkan qui est une zone préservée inscrite au patrimoine de l’Unesco.

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Le premier pique-nique
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Entrée dans le parc national

Il fait assez chaud pour traverser les hauts plateaux –paradis du ski de randonnée en hiver- et notre progression se fait à l’ombre de superbes forêts de hêtres que nos traversons, en faisant une halte-baignade dans l’eau (très fraiche) d’un torrent où se jette Armand, imité par quelques autres courageu(ses).

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Une superbe hétraie
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Baignade dans un torrent

Vers 19h30, après avoir fait un dénivelé de 800 m environ, nous atteignons enfin le refuge de Raï, situé au pied d’une cascade de 124 m de hauteur. Nos sacs sont arrivés avant nous par un autre chemin (nous ne verrons jamais les mulets !) et Il y a beaucoup de monde dans ce refuge très féquenté en été.

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Le refuge Raï
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La cascade près du refuge Raï

Bon repas copieux arrosé de rakija –eau de vie de prune, raisin, pomme ou cerise – pour fêter cette première journée, et où nous avons eu droit de la part de notre guide et de son assistant (Vladimir dont nous reparlerons plus loin) à un récital de chansons bulgares , ponctué de force « Na Zdrave ! » [1] avant de rejoindre nos dortoirs (hommes et femmes séparées...)

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A table au refuge
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Toujours à table
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Interprétation de chansons bulgares

Jour 3 Sommet Botev – refuge Taja Vendredi 8 Août

Lever tôt pour une journée de rando où chacun se prépare , et l’on voit notamment sortir les genouillères pour la première fois !

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Apparition des genouillères

Départ de 1540 m - objectif : le mont Botev à 2376 m par le Chemin de Tarzan. Nous comprendrons cette appellation quand il s’agira de s’accrocher aux câbles installés sur une partie du chemin longeant les falaises.

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Sur le chemin de Tarzan
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Toujours avec Tarzan
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On s’agrippe aux cordes

Après 3 h de montée assez rude, le groupe se reforme au point culminant de cette chaine montagneuse - le Mont Botev- (copie conforme du Pic de Nore) pour pique-niquer, non sans avoir invité le responsable météorologique à déguster un verre de muscat. Ce dernier nous rendra la pareille en nous offrant café/tisane (agrémentés de Rakija), avant de nous faire visiter la station.

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Pique-nique
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Apéro au muscat
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Devant le monument
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Sommet du Botev, 2376 m.
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Pic de Nore ? Non, sommet du Botev

Vladimir, qui a déjà porté le pique-nique, nous fait une démonstration de force à la barre transversale (fort comme un turc ?..)

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Vladimir à la barre

avant que nous entamions la longue descente en crête sur des plateaux herbeux - 1100m de dénivelé négatif - pour rejoindre notre nouveau refuge – Taja - à 1470 m, non sans une approche rendue difficile par la traversée d’un vallon.

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Refuge Taja

Repas /apéro avec la soupe servie en même temps suivie de crudités, viande, dessert ou fruit, soit un menu montagnard complet que nous retrouverons tout au long de notre trek.

Jour 4 Mont Triglav – refuge Mazalat : Samedi 9 Août

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Départ du refuge

Objectif : Mont Triglav avec 2 options possibles, soit un col à 1880 m et/ou grimpette à l’un des sommets à 2245 m au mileu des rochers qui chantent à cause du vent ( Peéchtité skali en Bulgare).

Le premier groupe – ç’est-à-dire la majorité - s’arrête au col,

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Pique_nique

tandis que l’autre suit Valéry pour gravir le Triglav. Retour au milieu des framboises et des fleurs dans la réserve de Djendema où Maggy et Marie-Annie qui papotent iront tout droit vers les falaises !

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Les courageux
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Encore

Les sandwichs bulgares, ainsi que le yaourt du même nom... et le Nutella Bulgare sont appréciés (n’est-ce pas Séverine ?)

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Pate bulgare au chocolat et aux noisettes
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Que fait-on, sinon manger ?

avant que nous reprenions la route pour le refuge Mazalat où nous arrivons en plein après-midi.

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Le refuge de Mazalat
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Arrivée au refuge Mazalat

Valéry a l’air satisfait de son groupe puisqu’il commande à peine arrivé des bières de 50cl pour tout ceux qui sont assoiffés.

La soirée - et la nuit - sont mouvementées à cause , d’une part, des allées et venues dans le dortoir (Michel qui dort à côté de la porte est très content d’avoir à faire le portier), et d’autre part de l’ambiance régnant au rez de chaussée.

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Le refuge et son environnement
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La soirée avec musique, chansons et rakiia

Au bout d’un moment, quelques uns d’entre nous ne résistent plus et vont se joindre aux chanteurs et musiciens qui entonnent des airs de musique slave, accompagnés de force rasades de rakija... jusqu’à une heure avancée de la nuit !

Jour 5 Col Chipka – complexe Etara : Dimanche 10 Août

Après la journée (et la soirée) précédente, nous avons droit à un petit-déjeuner très copieux pour nous remettre sur pieds : jambon cuit/fromages/muesli yaourt/ah ! ...la confiture de Cynorrhodon ! – n’est-ce-pas les gourmands(es) ? /café, tisane, etc.

Il en fallait car nous entamons notre 4ème journée consécutive de trek, et de plus le temps est devenu frais et venteux.

Heureusement, la forêt nous protège des petites pluies passagères et nous arrivons en fin de matinée à la Maison des Balkans, située près d’un grand complexe de ski de fond. Visite très intéressante relative à la faune et la flore, mais également amusante au vu de la multitude de dessins humoristiques parsemant tous les murs du musée, prouvant qu’ici on sait traiter l’humour avec le sérieux qu’il mérite !

Repas sorti du sac, à l’abri dans un refuge, et agrémenté d’une bonne soupe au poulet. Armand en profite au refuge pour se faire masser.

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Je le masse
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Pique-nique au refuge

Avant de repartir, en direction le Col Chipka qui nous paraît très lointain à l’horizon, Maggy aimerait bien prendre le taxi Logan qui attend, mais le chauffeur est introuvable...

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Hep ! taxi

Arrivés au col à 17h, Valéry doit porter sur les derniers mètres Sandrine souffrant d’ampoules aux pieds car la journée a été longue…

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Vers le Chipka facile !

Il ne doit d’ailleurs pas trop insister pour nous décourager à monter les 1000 marches du Mémorial, élevé en commémoration de la guerre russo-turque de 1877 qui fera d’innombrables victimes, notamment à Pleven.

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Les deux compères
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Le col Chipka

Nous apprenons que la sortie de ce conflit a marqué la fin de la présence ottomane sur la plus grande partie du territoire bulgare, et la naissance de la’Etat Bulgare moderne qui deviendra, plus tard, la Bulgarie Soviétique. Nous distinguons d’ailleurs en arrière plan l’autre mémorial élévé à cet effet.

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Marches
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Arrivée au bus

Le soir, excellent dîner – caviar d’aubergine (kiopolon) – gateau glacé (batlava), etc., à l’hôtel situé juste à côté du complexe ethnographique d’Etara. Nous sommes impatients de découvrir le site et le parcourons le soir-même lors d’une promenade nocture digestive…

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Caviar d’aubergine

Jour 6 Triavna – village Arbanassi : lundi 11 Août

Viste complète toute la matinée de l’écomusée d’Etara constitué d’une cinquantaine de maisons traditionnelles reconstituées et occupées par des boutiques et des ateliers d’artisans. L’ensemble est bien agréable bien qu’un peu artificiel.

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Entrée d’Etara.
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Charette décorée (musée d’Etara).
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Conduite des eaux.
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Etara : rue de boutiques et ateliers.
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Etara : la maison de l’administration.
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Etara : un atelier.
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Etara : peinture sur œuf.

Nous retrouvons Valéry parti à la recherche d’un nouveau transporteur et c’est dans un mini-bus provisoire que nous nous entassons (heureusement pour une seule journée !) les sacs encombrant toute l’allée centrale... faute de coffre à l’arrière.

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Dans le mini-bus

Après ces émotions, visite de Triavna, où nombre d’habitants se sont rendus célèbres pour leurs talents de batisseurs, peintres d’icones et sculpteurs sur bois.

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Au restaurant, découverte d’une spécialité culinaire bulgare : les œufs de Panagurichté cuits au yaourt (certains auront du mal à s’en remettre, sauf Marie-Annie qui en redemande...).

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Les œufs
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Les œufs de Panagurichté.
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J’en reprendrais bien

Un détail nous a frappé aussi, en ville et dans les villages, ce sont les très nombreux faire-part collés sur les portes d’entrée ou cloués sur les arbres, commémorant les décès ou les anniversaires des défunts survenus parfois plusieurs années auparavant.

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Commémoration de décès
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Avis de décès

Promenade de deux heures, l’après-midi, jusqu’au charmant village de Bojenski – considéré comme l’un des plus beaux villages de Bulgarie – aux maisons typiques faites de pierres, bois et lauzes et où nous retrouvons notre bus qui nous amène à Arbanasi, via Veliko Tarnovo que nous visiterons le lendemain.

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Nicole couronnée
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Bojensky

Soirée festive en plein air dans un restaurant bondé avant de regagner notre hôtel très « classe » en haut de la colline. Arbanasi était la résidence d’été des Tsars, et également de l’homme fort de l’ère communiste Todor Zivkov , dont nous apercevrons la résidence à proximité.

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Hôtel Bolyarsko
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Au restau à Arbanassi

Jour 7 Veliko Tarnovo – village Zgalevo : Mardi 12 Août

On prend plaisir à se promener dans Arbanasi, parmi ces maisons de type« forteresse », l’architecture datant du 18ème siècle.

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Arbanassi : maison forte
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Arbanassi : détail d’assemblage.

Même si la bourgade a perdu un peu de son authenticité, elle compte de nombreuses églises richement décorées de fresques, dont celle de la Nativité que nous visiterons en long et en large, malheureusement sans pouvoir prendre de photos.

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Arbanassi : église de la Nativité.

Celle-ci est littéralement recouverte de fresques –environ 3600 personnages- traitant du Jugement dernier, de l’Ancien et du Nouveau Testament ou de la Vanité de la Vie. Véritablement impressionnant et époustouflant !

Au retour, nous retrouvons avec plaisir notre nouveau car (avec remorque pour les gros sacs) qui nous redescend à Veliko Tarnovo (ancienne capitale du second Empire bulgare) et nous débarque au pied de la cité fortifiée de Carevec, la citadelle des Tsars bulgares, rappelant quelque part une autre cité médiévale située à Carcassonne…

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Tarnovo : la citadelle.
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Tarnovo, devant le Musée de l’Eveil National.

D’ailleurs,nous apprenons qu’un Flamand – Baudouin 1er de Flandre, un des chefs de la 4ème Croisade a pris la ville en 1204, mais battu l’année suivante par un Tsar bulgare, a été enfermé jusqu’à sa mort dans la tour qui porte désormais son nom.

Plutôt que de nous faire visiter cette cité impériale, Valéry nous en raconte l’histoire devant le Musée de l’Eveil national et de l’Assemblée constituante où fût rédigée en 1879 la Constitution de Tarnovo, l’une des plus démocratiques de l’époque. A partir de là, Sofia fût choisie comme capitale, laissant à la glorieuse capitale des Tsars son rôle de symbole de la grandeur d’un Etat qui fût l’une des plus grandes puissances de l’Europe médiévale.

Dans le jardin trône la statue de Kolju Ficeto, le maître batisseur de Tarnovo, lequel a donné cours à une créativité excacerbée par les contraintes du relief. En effet, Veliko Tarnovo s’inscrit dans un site exceptionnel avec ses maisons étagées à encorbellement situées en surplomb des méandres de la Jantra

Il est évident que plusieurs jours seraient nécessaires pour visiter la capitale historique de la Bulgarie, couverte de palais, d’églises et de monastères et nous ne pouvons que nous contenter de parcourir l’artère principale dans les vieux quartiers, non sans remarquer au passage une curiosité : « la Maison du Singe » construite par l’inévitable Kolju Ficeto…

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Veliko Tarnovo.

Changement de programme l’après-midi : nous repartons en bus vers le nord-ouest pour effectuer une sortie dans les Gorges d’Emen . Ici les rivières, en se frayant un chemin paresseux vers le Danube, ont taillé des vallées étroites, dissimulant des paysages grandioses. Nous nous amusons au « parcours aventure » en franchissant nombre de ponts de singe et d’échelles, sous une chaleur bien présente qui nous conduit à nous précipiter un peu plus loin dans la cascade de Krouchouna, pour nous rafraichir.

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Est-ce que cela tiendra ?
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Vertige ?
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Krouchouna.
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Cascade
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Baignade
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Encore un pont rustique.

Nous reprenons la route vers le plateau Danubien au mileu de grandes étendues couvertes de vastes exploitations vouées à la culture extensive de céréales, de maïs (parfois transgénique, n’est-ce pas Armand ?), de tournesol ou de soja.

A l’approche de gros bourgs agricoles ou industriels, nous sommes étonnés d’apercevoir de nombreux ensembles industriels plus ou moins désaffectés ou abandonnées, conséquence, selon Valéry, de la crise qui a frappé la Bulgarie pendant 40 ans jusqu’au marasme économique dans les années 80, qui a conduit à la chute du communisme. (Il faudra compter à notre avis, sur une ou plusieurs générations pour redresser l’économie de ce pays qui frappe aujourd’hui à la porte de l’UE.)

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Friche industrielle.

Le soir, nous sommes accueillis très chaleureusement dans la famille de Valéry à Zgalevo, un petit hâvre de paix où nous goûtons tout ce qui est fait « maison », ç’est-à-dire pain,

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Pain « maison ».
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Pain.

confitures de toutes sortes, fruits du verger, vins, rakjia, etc.

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Réserve de confitures.

Jour 8 Lovetch – chalet Pleven : Mercredi 13 Août

Valéry nous fait visiter la propriété familiale, avec un détour par la cave pour faire le plein... de rakjia.

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Zgalevo : chez Valéry.
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La cave.
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Les bonnes bouteilles.

Nous quittons à regret et un peu émus sa famille pour prendre la route de Pleven –le « Verdun Bulgare », et dont nous visiterons principalement le musée « Panorama », situé sur les hauteurs, à l’endroit même où se déroulèrent pendant la guerre de 1877 des combats sanglants.

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Mémorial Pleven.

Ce bâtiment monumental abrite une exposition appelée « l’épopée de Pleven » rendant un vibrant hommage aux libérateurs russes et roumains de la ville.

C’est malheureusement tout ce que l’on verra de Pleven car le centre ville et les musées valent le détour, mais nous sommes tenus de rejoindre Lovetch [2] à 40km pour y déjeuner.

Nous admirons le célèbre pont couvert reliant les deux rives de la rivière Osam, bordé de boutiques et d’échoppes d’artisans, ainsi que le vieux quartier Varosa aux ruelles pavées, parfois escarpées où les maisons Eveil national coiffées de leurs toits de lauze se succèdent.

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Pont couvert de Lovetch.
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Quartier Varosa à Lovetch.
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Vue sur Lovetch, en premier plan le quartier Varosa.
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Statue de Vasil Levski.

Rendez-vous au bus mais un retardataire (nous ne dirons pas qui) était monté jusqu’à l’énorme monument élevé à Vasil Levski- autre apôtre de la Liberté- situé en haut de la ville , à côté de l’ancienne forteresse.

Enfin, nous reprenons la route pour trois heures de bus, direction le sud afin de rejoindre notre nouveau départ de rando.

Halte en route pour l’approvisionnement, ce qui nous permet de visiter le village et de prendre des photos sous l’œil amusé d’un couple de cigognes.

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Cigognes nichant sur un monument.
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Je me prends, tu te prends, nous nous prenons en photo.

Les panneaux d’information en écriture cyrillique nous laissent toujours aussi perplexes –hormis Michel qui est spécialiste en la matière !

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Information en cyrillique.

Terminus et chargement de nos sacs (refaits) sur une plate forme qui va porter ceux-ci au Chalet Pleven.

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Redistribution dans les différents sacs.
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Comment rendre mon sac tout petit ?

Nous, nous montons à pied (il y avait longtemps...) au milieu de la forêt pour nous refaire les jambes après trois jours de visites touristiques. A peine arrivés, certains en veulent encore et suivent Armand parti comme une flèche faire l’ascension d’une crête d’où l’on peut admirer le paysage au soleil couchant.

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Chalet Pleven.
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La cerise sur le gâteau ? Non, chopska salata.

Le repas au refuge est ponctué de nombreux « Nazdravé Droujina » et « Nazdravé Voïvodo » ainsi que de « A taka » (chacun comprendra..) Ensuite,nous allons observer le lever de lune au dessus du mont Botev , photographié à qui mieux mieux !

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Nazdravé voïvodo !
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Lever de lune sur le Botev.

Jour 9 Monastère Zelenikovsky – village Tcherni Osam : Jeudi 14 Août

Nos gros sacs sont descendus par la plate forme tandis que nous quittons le chalet Pleven.

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Chalet Pleven.

Une longue journée de reprise s’annonce, direction le Monastère Zelenikowski perdu dans la végétation et parfaitement isolé, c’est le moins que l’on pourra dire... puisque nous le chercherons toute la journée !

Pendant la matinée, traversée de pâturages et de forêts, montées et descentes de crêtes ponctuées par de nombreux arrêts pour retrouver la trace car le sentier est par moments disparu sous les herbes, ou sous les arbres tombés suite à la tempête du printemps dernier.

Nous aidons Valéry et Vladimir –qui nous fait à nouveau une démonstration de force– à cairner le sentier à l’aide de grosses pierres.

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Cairnage du sentier.
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Hercule Vladimir.

Finalement et de guerre lasse, il est décidé de s’arrêter en plein chemin pour pique niquer et se reposer.

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Fatigués !

Certains(nes) s’écroulent pour la sieste tandis que d’autres gourmands assoiffés partent à la cueillette des prunes et abricots qui sont une tentation permanente pour les retardataires...

En fin d’après-midi, et après avoir marché dans les fougères, ronces et hautes herbes, voilà enfin le Monastère et là –déception ! il est fermé et aucun moine ne fait d’apparition (malgré la fumée s’élevant d’une cheminée..)

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Monastère Zélénikowski.
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Monastère Zélénikowski.

Heureusement, chacun peut se ré-hydrater à la fontaine providentielle avant de rejoindre –encore une heure– le bus qui nous attend dans la vallée.

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A la fontaine du monastère.

Notre pension se situe à Tcherni Osam (rivière noire) dans un hôtel agréable où nous sentons en arrivant une bonne odeur de cuisine. Tout juste, car nous sommes affamés !

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Lessive à Tcherni Osem.

Quel repas mémorable ! Le patron nous a concocté un Guvetch (plat national , cuisiné en pot de céramique). Qu’est-ce que c’est ? réponse de Valéry : Teterura (ç’est-à-dire « mangez et ne demandez pas !)

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Guvetch.

Jour 10 Monastère de Troyan – refuge Vassiliov : Vendredi 15 Août

La date du 15 Août ne pouvait pas être mieux choisie pour visiter le Monastère de l’Assomption à Trojan, lequel est un des hauts lieux de la spiritualité bulgare.

Il y a énormément de monde venu assister à la célébration religieuse en présence du patriarche de l’Eglise Orthodoxe Bulgare (âgé de 93 ans) ainsi qu’à la sortie de la « Vierge aux trois mains ».

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Procession.
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Les têtes couronnées du monastère de Troyan.
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La vierge aux trois mains.
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Toucher de la Vierge.

L’ensemble du Monastère, où les murs sont chaulés et coiffés de toits de lauze se mêlant au bois, fait forte impression. Il se compose de deux cours entourées de hautes galeries. De remarquables fresques sont visibles sous les arcades entourant l’église elle-même.

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Consignes au monastère de Troyan.
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Monastère de Troyan.

Nous avons l’occasion - en se faufilant avec Jean-Claude, impatient d’assister à l’office en entendant les chants lithurgiques,- d’entrer à l’intérieur, également recouvert de peintures murales, mais malheureusement très sombre.

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Cierges.

Visite du petit musée à l’étage où sont évoqués les séjours au monastère de Vasil Levski. On y voit un lit-cage et quelques icônes anciennes.

Retour à Trojan – située à 9kms- pour visiter le très beau Musée d’Arts appliqués qui présente les traditions artisanales de la ville : sculpture sur bois, céramique et tissage.

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Musée de Troyan.
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Céramiques du musée.

Compte tenu de l’affluence liée à la fête du 15 Août, nous décidons de poursuivre jusqu’à Tchiflika que nous atteignons en début d’après-midi pour nous restaurer.

Changement sans transition du programme car nous passons de la spiritualité religieuse le matin à la baignade dans une piscine d’eau chaude minérale l’après-midi !

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Tchiflika.

Après cette partie de farniente (après tout, c’est jour férié...), le bus nous conduit et nous dépose en haut d’un col où nous attend un 4X4 bulgare

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Notre 4X4.

chargé de récupérer nos bagages les plus lourds. Nous sentons que les choses sérieuses ne vont pas tarder à recommencer...

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Col vers le refuge Vassiliov.
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On refait encore les sacs.

A pied, nous atteignons notre refuge –Vassiliov- à 1450m où après un repas très copieux, nous avons la surprise d’entendre une tablée voisine (Bulgare) entonner... la Marseillaise ! Très vite, les liens sont faits et en réponse, nous leur donnons un petit récital de bonnes chansons françaises, Armand y allant de son couplet dans le registre G.Brassens à Isabelle Aubret.

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Soirée franco-bulgare au refuge Vassiliov.
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La Source interprétée par Armand.

Jour 11 Village Ribaritsa – chalet Vejen : Samedi 16 Août

Trois jours de marche nous attendent et nous partons tôt par monts et vallées en direction du refuge d’Exo planté à 1800m sur les crêtes que nous continuerons à monter jusqu’au sommet Kamenitla 2050m atteint en fin d’après-midi et d’où nous surplombons toute la vallée, avec de belles vues sur la partie centrale du Balkan.

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Plateau herbeux.
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Arrivée au refuge Exo (Echo).
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Refuge Exo.
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Ecroulés.
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Armand souffle !
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Claudine et Michel bien couverts.

La descente au milieu d’une végétation assez dense nous amène au chalet Vejen à 1650m assez fréquenté par d’autres groupes de randonneurs.

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Chalet Vejen, de loin.
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Arrivée au chalet Vejen.

Un peu de repos bien mérité après 8h30 de marche pour 900m de dénivelé, avant de refaire le point sur notre progression des jours suivants.

Jour12 Sommet Vejen – refuge Benkovsky : Dimanche 17 Août

Nous sommes dans la réserve de biosphère de Tsaritchina- classée au patrimoine de l’Unesco en 1977, au pied du mont Vejen -2198m- le second sommet du Balkan central, à faire ce jour-là.

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Réserve Tsarichina.

Avant de partir, nous donnons une petite aubade à Vladimir – l’assistant de Valéry– qui doit nous quitter pour raison professionnelle. Sur l’air de « l’Auvergnat » – paroles de Maryse et consoeurs– ce fût un moment émouvant qui nous donna l’occasion de les remercier – Vladimir et Valéry – pour leur gentillesse et leur attention à notre égard.

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Départ de Vladimir.
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Chanson d’adieu !

Arrivée au sommet où Valéry nous fait une démonstration d’équilibriste

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Sommet Vejen, 2198 m.
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Valéry, cascadeur.

avant de redescendre dans les alpages au bord d’une source aménagée et dans laquelle nous mettons au frais nos aliments et boissons pour le pique-nique.

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La source.
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On se masse.

« Balade de récupération » l’après-midi en direction de l’ouest par les crêtes à 2000 m et descente ensuite plein nord au refuge Benkovsky où nous sommes accueillis par les responsables.

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Sur la crête du Cheval.
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Refuge Benkovsky.
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Duo studieux au refuge Benkowsky.
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Faisons un point.

Nuit un peu agitée par les allées et venues de certaines personnes, disons « indisposées »…

Jour 13 Refuge Momina poliana – Zgorigrad : Lundi 18 août

Troisième et dernière journée de Trek consécutive.

Longue matinée de plus de 5h de marche sur la ligne de crête en passant par le col d’Anton -1800m- et le sommet Baba -2077m suivant la ligne panoramique à la limite de la réserve naturelle de Boatin d’où viennent les premiers ours adaptés dans les Pyrénées.

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Le sommet Baba.
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Au sommet du baba 2070 m.

Casse-croûte à l’intérieur de l’important refuge Momina Poliana (à voir le nombre de draps séchant au soleil). Descente de 700m à travers une forêt de pins, mais dévastée par la tempête pour retrouver notre bus qui nous conduit à Zgorigrad chez l’habitant.

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Départ du refuge Momina Poliana
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Plaine de Vratsa.

Excellent accueil de la part de Hristina et Nicolas, celui-ci discutant en Allemand avec notre Professeur Nicole qui se chargera de traduire...

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Arrivée à Zgorigrad.
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Chez Hristina et Nicolas.

Ah, les poivrons farcis !... Service à table impeccable et rapide – comme partout en Bulgarie.

Jour 14 Vratsa – Sofia : Mardi 19 août

Après un bon petit déjeuner...

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Petit déjeuner chez Hristina et Nicolas.

...départ pour une balade en forêt en remontant le cours d’une rivière où s’est produit en 1966 une catastrophe –rupture de barrage( comme le Malpasset à Fréjus)– le tout sur 450m de dénivelé, et visite d’une cascade,

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Ecotrail.
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Cascade.
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Randonneuses émérites.
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Halte à l’ombre.

pour arriver à la visite de la fameuse grotte aménagée Ledenika (nom donné à la bière locale...) où nous en prenons plein les yeux.

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Grotte Ledenika.
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La Glaciale.
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Grotte.
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Grotte Ledenika.

et aussi un repas.

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Pique-nique à la grotte.

L’après-midi, visite du musée de la ville de Vratsa, celle-ci dominée par les parois rocheuses abruptes du Balkan de Vratsa.

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Squelette.
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Interessant musée pluridisciplinaire d’archéologie, histoire et art, le clou étant certainement le trésor d’argent constitué de 65 pièces, ainsi que le trésor d’or de Vraca, exposés dans des chambres fortes auxquelles on n’accède qu’accompagné.

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Pièces en argent.
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Trésor des Thraces.
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Trésors des Thraces.
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Tour de Mescijte à Vratsa

C’est à Vrasta que Hristo Botev et la plupart de ses hommes se sont fait tuer en 1876 lors d’un combat décisif.

Ainsi et chaque 2 Juin, une foule importante se rassemble au pied de sa statue qui trône au mileu de la place centrale. Nous continuerons notre balade dans cette ville chargée d’histoire.

Retour en bus vers Sofia distante de 110 km que nous approchons en traversant d’interminables banlieues ponctuées de cités « champignon » qui semblent avoir poussé dans des terrains vagues.

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Arrivée à Sofia.

Nous avons l’impression d’être redevenus des touristes « lambda » faisant en mini-bus une visite guidée de la capitale de la Bulgarie, avant de rejoindre notre hôtel situé à la lisière du centre-ville, au pont des quatre lions (le lion étant l’emblême du pays) qui franchit la rivière Vladajska.

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Dernière soirée.
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Dernier repas avec Valéry.

Après notre dernier repas en commun pris dans un bon restaurant, Valéry emmène une partie du groupe arpenter l’artère principale –soit 5 km A/R- qui va du Bd Maria-Luiza et du Bd Vitocha - où sont concentrés la plupart des magasins à la mode- jusqu’au palais national de la Culture (NDK). Ce grand batiment qui sert à la fois de centre d’expositions culturelles et commerciales et de salle de concert de 5000 places), se veut un des symboles de la modernité en Bulgarie.

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Le Parlement.
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Sofia la nuit.

Jour 15 Sofia – Toulouse : Mercredi 20 Août

Le voyage tire à sa fin et nous n’avons -hélas- qu’une demi-journée pour visiter Sofia ! Cité composite où les bâtiments de style austro-hongrois côtoient des constructions monumentales de l’époque stalinienne... mais un petit rappel pour bien comprendre l’évolution.de celle-ci.

Choisie comme capitale de la Bulgarie par les députés bulgares réunis à Tarnovo –rappelons-nous- en 1879, c’était une cité de seulement 12.000 habitants qui, en à peu près un siècle, a vu sa population croître à une vitesse vertigineuse pour dépasser le million d’habitants à ce jour, soit le huitième de la population du pays !

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Sofia.
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Statue dorée.
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Emblême de la Bulgarie.

Tout est fait pour lui donner l’apparence d’une cité européenne moderne et cette urbanisation à marche forcée induit la construction d’immeubles administratifs et culturels, d’un palais national, d’une assemblée nationale, et de nouvelles églises sortent de terre ou investissent les mosquées abandonnées.

Bref, nous commençons le circuit par les visites incontournables de Sainte-Sophie et Saint-Alexandre-Nevski : édifices emblématiques de la capitale.

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Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski.
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Eglise Saint-Sophie.
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Sainte-Sophie.

- Eglise Sainte-Sophie, qui donna son nom à la ville, a subi de nombreux avatars mais elle a été restaurée récemment. Elle frappe par la beauté de ses voûtes de brique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

- Cathédrale Saint-Alexandre-Nevski : cet édifice ne manque pas d’allure… malgré un aspect un peu massif, surtout avec ses dômes dorés étincelant sous le soleil. L’intérieur pouvant accueillir 6.000 fidèles est somptueux avec cette grande coupole centrale (pas moins de 850 m2 !).

Devant un square peuplé de sculptures se tient le marché aux icônes ainsi qu’un marché aux puces. Outre l’habituel bric à brac, les décorations des dignitaires soviétiques et les bustes en métal de Lénine semblent être particulièrement recherchés par des collectionneurs nostalgiques (…)

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Marché aux icônes.
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Square.

- Eglise russe Saint-Nicolas : ravissante église élevée dans le style russe du 17eme siècle,aux bulbes vert et or. Tout le monde se presse pour prendre en photo ce petit chef d’œuvre d’harmonie !

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Eglise russe Saint-Nicolas
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Eglise Saint-Nicolas.

Un petit détour par la Poste (pour poster les dernières cartes), en passant par la place Slavejkov -qui est une grande librairie de plein air et où les deux écrivains Slavejkov –père et fils- ont l’obligeance de nous réserver une petite place sur leur banc de bronze.

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Le père ou le fils ?
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Ils ont perdu leur admiratrice.

Retour vers la Place Centrale, un des carrefours les plus fréquentés de la capitale, et nous voici au cœur de la ville stalinienne, ainsi que l’attestent les immeubles aussi pompeux que monumentaux dont ce qui fût jusqu’en 1990 le siège du comité central du parti communiste.

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Place centrale.
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Ancien siège du Parti Communiste.

Nous avons la chance de passer devant la résidence du Président de la République au moment de la spectaculaire relève de la garde avec des militaires en uniformes chammarés manœuvrant au pas de l’oie.

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Relève de la garde.
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Résidence du président de la République.
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Pas de l’oie.

- Ancien palais royal du Prince Alexandre 1er de Battenberg, abritant deux musées dont une boutique de souvenirs, incontournable pour les cadeaux de dernière minute !

La ville présente également des vestiges antiques.

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Vestiges romains.

L’heure pressant, retour en petite foulée en passant par les halles centrales rénovées pour se procurer les derniers parfums ou crèmes à la rose, eaux-de-vie, liqueurs, avant de s’engouffrer dans le bus direction « Sofia Airport »... où nous avons fait nos adieux, ou plutôt « au revoir » à notre excellent guide Valéry.

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Dernier clin d’oeil entre passé et modernisme.

Voilà, le retour s’est fait sans problème et chacun est retourné dans ses foyers avec la tête pleine des bons souvenirs et des moments passés ensemble.

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Arrivée à Roissy.

Peut-être à l’année prochaine avec un voyage dans le sud du Pays dans le massif de Rila ou le Pirin.

Notes

[1] santé !

[2] ou Lovech ou Loveč selon les transcriptions utilisées.

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