Direction le Pays de Sault où nous empruntons à Rodome la longue piste forestière –dite route des sapins- pour nous retrouver à plusieurs voitures au col de Tourrugue, situé déjà à 1500m..
La météo prévoyait une belle journée ensoleillée. Résultat : nous nous retrouvons à 23 ( presque notre record !) pour démarrer cette rando du jeudi.
Marceau donne ses derniers conseils à Christian sur le choix de l’itinéraire.
Quelques kilomètres plus loin, sur un coup de sifflet de Marceau, la troupe quitte cette piste confortable pour se diriger vers la droite au pied de l’Ourtiset.
Petite pause bienvenue avant d’attaquer pleine pente la crête à travers bosquets et cailloux. Nous souffrons en silence car chacun économise son souffle .. et nous ne retrouvons qu’en haut le chemin balisé jaune.
Arrivée des trois premiers (des garçons) à 1935m, suivis du reste du groupe qui écoute ensuite très religieusement les explications données par Marceau sur le panorama qui s’offre à nous, dans une luminosité exceptionnelle.
Que voit-on ?..la vallée du Rebenty au nord, le massif du Ruhle au sud et les montagnes andorranes couvertes de neige, ainsi que le Tarbesou tout proche.
Nous descendons à flanc de coteau vers le col de Seillis (1736m) où nous marquons une petite pause en attendant que les ramasseurs (ses) de champignons nous rejoignent..
Est-ce pour éviter une nouvelle rencontre avec un « Patou » que Christian nous emmène contourner largement par l’est puis le sud le massif du Bentaillole ? Non, c’était pour nous faire voir un très beau laquet au milieu de la jasse du Clot du Bourg. Le détour en valait la peine et les appareils crépitent..
Un arrêt, sous l’oeil réprobateur de christian, pour faire revenir à nous des « brebis égarées » qui avaient pris quelques raccourcis, puis nous nous lançons vers l’ascension du pic de la Bentaillole par le côté sud-ouest.
Cette fois-ci, ce sont nos trois premières filles qui posent au sommet à 1965m , puis le groupe s’éparpille sur le plateau à l’abri du vent pour sortir des sacs le casse-croute, ainsi que quelques boissons réconfortantes (...)
Après distribution de café, chocolats et autres friandises, il est temps de repartir ( nous serions bien restés plus longtemps mais le jour tombe vite) et nous redescendons la pente herbeuse pour rejoindre la piste de l’aller et remonter tranquillement celle-ci jusqu’aux voitures.
Sur la route du retour, arrêt obligé au café pour déguster les gâteaux- toujours aussi délicieux- de nos excellentes patissières Martine et Régine.
Avant de se quitter, nous levons nos verres à l’amitié en se promettant de se retrouver jeudi prochain pour faire l’ascension du Mont Fourcat via le refuge du Coulobre, soit 1000m de dénivelé en cumulé. Avis aux amateurs !