Le Pic d’Espaillat jeudi 25.10.2012
Aprés avoir récupéré les « extérieurs » à Fanjeaux, nous sommes seize à prendre la direction de l’Ariège en passant par Mirepoix, Foix, Tarascon-sur-Ariège et le Plateau de Beille réputé pour le ski de fond. Cette station est connue également comme arrivée d’une étape du tour de France.
Ce matin-là, le ciel était d’un rouge éblouissant et les montagnes sortaient à l’horizon. C’était beau.
Au fur et à mesure que nous roulons vers la station, nous admirons les couleurs automnales rouge orangé des feuilles d’érables.
Sur notre route, nous avons eu la chance de croiser des chevaux de Mérens d’un noir éblouissant se roulant dans l’herbe pour se gratter le dos.
Nous arrivons au Plateau de Beille ( 1800 m d’altitude ) où nous démarrons à 9h la rando en empruntant le fameux GR10, direction le col de la Didorte et le pic d’Espaillat 2263m..
C’est une longue marche de 24 km pour 650 m en dénivelé aller et retour. Nous traversons tout le plateau jusqu’au col de Finestres et nous suivons le GR10 en direction du refuge de Ruhle. Le paysage est très diversifié et rendu plus gai par des tapis de crocus.
Une petite pause pour se regrouper avant la descente et la remontée au col de la Didorte, d’où nous apercevons toute la chaîne des Pyrénées , ainsi qu’en contrebas l’étang du Ruhle et la vallée du Rieutort.
Petit à petit nous grimpons au sommet par le Font de Rouseillouse pour l’ascension du pic d’Espaillat où nous arrivons à midi.
De là, nous avons une vue superbe sur le petit d’Etang d’Embizon, perle des Pyrénées.
Nous mangeons rapidement car le mauvais temps arrive, mais à l’abri du vent et bien couverts, réchauffés par quelques boissons « énergisantes ».
La descente fut un peu longue à refaire le même parcours qu’à l’aller.
Nous profitons malgré tout de quelques rayons de soleil pour faire une sieste réparatrice près de la cabane rencontrée sur le chemin..
Nous avons échappé au mauvais temps malgré quelques gouttes de pluie juste avant d’arriver.
Ce fut une belle journée avec un temps variable mais agréable.
Comme le veut la tradition, nous nous arrêtons au café de Laroque d’Olmes pour boire le verre de l’amitié et déguster le gâteau au chocolat confectionné par Annie dont c’était l’anniversaire ce jour-là.
Manu