Le Pla de Montcamp, c’est souvent une sortie raquettes à l’approche de l’hiver, mais nous faisons le choix avec Christian de laisser celles-ci dans les voitures à Gesties et nous sommes ce jour-là une douzaine encore à nous élancer sur le GR10.
La pente est de suite assez raide, mais en moins d’une heure nous avons fait 425 m de « bon » dénivelé.
Nous arrivons au Col de Gamel couvert d’un joli tapis de neige, et où nous faisons halte quelques instants pour nous rafraichir.
Sous un ciel bleu azur et un soleil resplendissant, nous continuons notre avancée vers la longue crête de la Bède que nous arpentons sur une neige durcie par le froid.
Regroupement avant d’affronter la dernière étape qui nous mènera au sommet que l’on aperçoit au loin.
La montée au Pla de Montcamp s’avère plus délicate en raison des plaques de verglas qui luisent au soleil et qu’il faut contourner avec précaution. Mais chacun, selon son rythme, arrive au but et sans encombres après avoir totalisé 960 m de dénivelé positif.
On passe de suite aux agapes car il n’y a pas de candidats pour poursuivre vers le Pic de Taillat (on se demande pourquoi..) Le temps est superbe et les conversations vont bon train tout en se protégeant des coups de soleil... tandis que d’autres tentent de récupérer.
Vient l’heure -hélas- de rentrer et nous descendons vers le Col de Sasc en nous concertant pour trouver le bon chemin.
La descente dans la combe est toujours aussi laborieuse du fait de l’absence de repères -cette fois-ci encore - malgré un bon encadrement de l’équipe.
La partie de « bartassage » qui s’ensuivit dans les ronces et les fougères restera dans les mémoires..
avant que nous ne retrouvions la piste qui nous ramènera tranquillement à Gesties.
Au « Jingo », Marie Blanche dont c’était le retour a « arrosé » son anniversaire et nous avons savouré les gâteaux de B&B au chocolat/noix et Gilbert à l’anis avant de clore cette superbe journée.
Philippe