Cette fois-ci, c’est Jean Claude qui organise seul cette rando, Christian étant indisponible. C’est donc avec un peu d’appréhension qu’il va devoir mener cette équipe de 17 rtandonneurs « aguerris » dans ce massif du Bugarach. Une pensée tout d’abord pour Marie André, victime d’un accident de ski qui risque de l’immobiliser un certain temps, et à qui nous souhaitons nos vœux de rétablissement. Un « petit » nouveau David (de Malvies également) qui vient tester sans doute notre groupe...
Choisir le meilleur itinéraire n’est pas chose facile car il y en a plusieurs, en passant par la fenêtre par exemple ?...JC répond à nos interrogations par un « ayez confiance !.. j’ai cogité toute la nuit ! »…. bon, bon nous le suivons au Col de Linas, contents d’y accéder par le versant le plus accessible (tant mieux..)
En prenant la voie du GR36, tout commence dans la « bouillasse » sur le sentier détrempé, glissant et colorant nos chaussures et guêtres d’une belle couche de boue argileuse…
Un peu plus haut, le sentier devient caillouteux et nous mène après une courte halte à passer le « Col de la Pique Grosse » celui-là bien venté.
Après cette ascension, nous arrivons à découvert par le sentier de crête qui débouche sur ce sommet mystique (souvenez-vous … les Incas) Du haut de ce belvédère (1230m), nous avons en effet un point de vue circulaire à 360°, et nous découvrons au nord les contreforts du Massif Central, à l’est le Golfe du Lion et au sud la chaine des Pyrénées (partiellement enneigée)
Ceci était la première partie bien tranquille…et nous ne tarderons pas à repartir, impatients de tester nos capacités de descente en rappel que JC nous avait promis …
Deuxième partie : nous abandonnons le GR36 pour emprunter d’abord un sentier rocheux et très escarpé, le groupe restant bien encadré sous la vigilance de notre accompagnateur aidé par Paul et Jean, toujours attentifs aux autres. La descente devient encore plus technique lorsque nous approchons de la fameuse corde dont on nous avait tant parlé, et que nous saisissons fébrilement pour aider à franchir un passage très pentu. Bravo à jean claude qui connaissait parfaitement cet itinéraire et nous a tous ramenés à bon port .. mais quelles émotions !
Une fois arrivés sur la terre ferme, nous sommes assez fiers de notre exploit, et nous prenons place pour un casse croute bien mérité.
Troisième partie : le retour Jean Claude sonne le départ prévu à 13h30 tapantes, et nous descendons vers le Col de Péchines pour rejoindre le sentier cathare. Comme d’hab’ les mobylettes en tête n’ont pas attendu les autres, arrivées au croisement, mais par où sont-elles passées ?... (gros) carton rouge en tous cas !!
Heureusement, les GPS indiquent la bonne direction du col de Linas où tout le monde se rejoint à 16h.
A Couiza, en dégustant les gâteaux préparés par Régine et Martine, les commentaires vont encore bon train sur cette jolie randonnée. Certains ont pu découvrir ce massif calcaire aux formes anguleuses, zone naturelle d’intérêt écologique et géologique incontestable.
Philippe .