Lisette et Christian font le plein de passagers, Marie-Jo nous rejoint à Tarascon, nous voilà onze, 4 hommes et 7 femmes, bien décidés à grimper en haut du Mont Hourre 2074m.
Sur le parking, une question se pose : raquettes ou pas raquettes ?
le GR10 nous indique en avant pour les toutous !
La vie est dure pour ce nouveau-né il bêlera après sa mère toute la journée et la rejoindra enfin au retour de notre balade !
Première pause, on admire les sommets
et déjà les villages de Marc et probablement Ourre, Ensem et Laujou sur la rive opposée du ruisseau de Vicdessos.
Nous redescendons bientôt et traversons un torrent sans glisser ou presque
puis l’ascension reprend
dans le silence. Jonquilles, érythronium dents de chien, hépatiques trilobées, violettes, anémones sauvages s’épanouissent à loisir. Le coup d’œil sur l’Argensou
est magnifique, bientôt nous sommes sur la berge
et Marceau guette vainement les euproctes.
Nous quittons le GR10 pour suivre à notre gauche un étroit sentier qui serpente à travers bois et éviter le passage du GR sur le versant Nord supposé enneigé.
Ce qui ne nous empêche pas de rencontrer quelques névés
abordés de diverses manières, parfois à la nage, chacun se reconnaîtra. Enfin la récompense ! Le sommet du Mont Calm dans les nuages
et une superbe vue sur la vallée.
En chemin, le refuge de Garfouil
fermé puis, non loin et ouvert, une cabane très hospitalière à faire rêver les couples d’amoureux, jugez-en :
L’ascension reprend, dynamique – tout le monde a faim– le mont Hourre est tout proche, là derrière la barrière rocheuse nous dit Marceau
pourtant nous devons renoncer devant la quantité de neige accumulée et l’instabilité du passage.
Le repas avec rosés
s’accompagne d’un spectacle enchanteur non pas pour l’ouïe (et si certaines ont chanté, c’était juste un brouillon !) mais pour la vue, avec la visite du Gypaète barbu et du vautour fauve.
Il est temps de redescendre, quelques légers flocons suivis bientôt de grésil nous incitent à revoir notre habillement.
La descente dans le pierrier humide est assez délicate, certains postérieurs s’en souviennent !
Enfin, les orris de Belcaire sont en vue.
Non loin, un refuge construit après le passage d’une avalanche ayant emporté la caravane qui servait d’abri est solidement cadenassé.
La descente
le long du ruisseau sous la bruine établie cette fois, se fera avec vigilance pour ne pas glisser sur la boue, les pierres, les feuilles (au choix ! séparément ou ensemble ) ne permettra pas au photographe d’immortaliser ce moment.
Un partage convivial au bistrot de Vicdessos où tout le monde apprécie la présence de Marie-Jo qui, pour une rare fois a pu se joindre à nous, clôture cette journée agréable et vivifiante.
Merci à Marceau et à Christian ... et à José pour les photos.
Nicole.