La Porteille d'Orlu - Tourisme & Loisirs

Première gelée cette nuit à Puyvalador : la matinée s’annonce frisquette ! Après l’interminable piste truffée de saignées empruntée à la sortie d’Espousouille, nous sommes 18 au départ pour la porteille d’Orlu (2277 m) en remontant la vallée du Galbe.
	Le groupe se scinde assez rapidement,
chacun avançant à son propre rythme.
	Premier regroupement et pause vestiaire, certaines ont déjà trop chaud.
Nous dépassons le refuge de la Jaceta
	et croisons des témoins de la vie dans cette belle vallée sauvage à souhait.
L’ascension se poursuit, saluons au passage sur notre droite, le pic de la Tribune, la porteille de Laurenti et plus haut les Baxouillades.
	D’un petit promontoire pourtant bien pentu où certains reposent,
nous admirons le chemin parcouru
	et tout au loin, au sud-est, le Canigou sous le ciel clair.
La beauté du paysage,
	les couleurs,
les nuages dans le ciel,
	le soleil et le vent bienveillants nous récompensent de notre fatigue, sans compter le plaisir des échanges ici où là, en bonne compagnie.
L’ascension se poursuit dans un paysage maintenant beaucoup plus minéral
	qui témoigne des forces telluriques extraordinaires qui ont été à l’œuvre sur notre planète et nous invitent à l’humilité.
Dernière grimpette avant d’atteindre la porteille,
	voilà nous y sommes !
Et point de vue superbe sur la vallée et la dent d’Orlu
	suivi d’un instant de repos de courte durée
car le vent qui s’est levé nous déloge à la recherche d’un coin plus abrité pour le repas.	Il faut redescendre prudemment et groupés nous demande Marceau à cause des cailloux du sentier prompts à rouler en contrebas.
Nous surplombons les étangs...
	...de la porteille d’Orlu,
remontons encore un peu
	pour finalement trouver un endroit abrité au bord de l’eau à 9°dans laquelle deux intrépides baigneuses n’hésitent pourtant pas à nager
pendant que les autres commencent à se restaurer.
	La sieste est tout un art, la preuve,
Pendant que Christian, infatigable, part en exploration pour décider du chemin du retour,	Marceau est très déçu de n’apercevoir ni isards (trop tôt dans la saison ?) ni marmottes (trop tard, déjà en hibernation ?) mais seulement des terriers désaffectés.
Il est l’heure de repartir
	en suivant le bord du ruisseau qui devient vite cascade
puis torrent auprès duquel nous ferons une pause bien agréable.
	Dernière descente.
et nous voilà dans la prairie proche du Parking.
	Nous repassons par Espousouilles croisons quelques autochtones.
et nous retrouvons bientôt au bistrot des truites pour savourer quelques bons gâteaux confectionnés par nos deux Martine(s ?), Bernadette et Nicole.