Nous voilà donc partis de Gestiès avec le projet d’aller au Montcamp et même peut-être, si nous sommes sages, jusqu’aux Rochers de Miglos.
Le départ est sans histoire. Comme la dernière fois j’ai pris un carton jaune [1], je suis resté derrière.
C’est bien aussi derrrière.
Enfin, ça dépend.
Puis le soleil nous a fait de l’œil et nous a accompagnés une grande partie de la journée.
Un arbre solitaire et désespéré s’est dressé sur notre chemin [2].
Un peu plus loin l’accompagnateur a dû faire une halte car nos chipies l’ont fait pleurer et il a dû s’essuyer les yeux et moucher son nez.
Qu’est-ce que cette queue mal rasée là au milieu ?
Du repas, je ne vous en dirai rien, j’étais trop occupé à reprendre des forces pour savoir ce qu’il s’y est dit et ce qui s’y est mangé.
Le retour a été une longue procession dans nos propres traces.
A Mercus, chez le Cathare, nous avons pris notre chocolat chaud accompagné d’un stoffel (non c’est pas ça mais je ne sais plus) au massepain. Puis il a été question d’argent et tout s’est terminé dans la bonne humeur et un retour à Carcassonne sous la pluie.
- Tu me la donnes, cette pièce ?
A la prochaine.
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