Nous sommes 18 à Limoux en cette journée de Ste Cécile -pour prendre cette fois-ci la direction du Donézan. La longue piste forestière de la forêt des Hares nous amène au grand parking de la Restanque -1632m.
C’est là que nous démarrons la rando à 9h15 en direction de Balbonne.
Une heure plus tard, après avoir escaladé la fameuse « échelle de Balbonne », nous voici au col situé à 1900m pour souffler un peu et nous regrouper.Quelques minutes plus tard, un coup d’oeil furtif à l’étang de Balbonne..
Passage au pied du roc de la musique (bonne fête aux musiciens et musiciennes !..) la neige commence à faire son apparition et les prairies sont bien givrées.
Descente dans la jasse où l’eau s’est accumulée et que nous contournons par la gauche.
Christian a prévu ensuite de remonter sur la droite la Coume de Balbonne, chemin non balisé mais bien marqué par des cairns.
La nature blanchit, le sol est bien gelé et le givre couvre bientôt entièrement le sentier. Le groupe de Chantal qui a raté le cairn indiquant un changement de direction se retrouve bientôt ainsi en haut d’une falaise infranchissable !..
Il est décidé de rejoindre un peu plus haut le GR7b, lorsque Christian revient à la recherche de ses « brebis égarées »..Pendant ce temps, les autres ont tout le temps de discuter et d’admirer le paysage environnant.
A midi pile, nous arrivons à la Couillade (petit col) des Bourriques ( c’est nous ?..) et tout le monde reste béat d’admiration devant le point de vue que domine la dent d’Orlu.
A partir de là, les choses commencent à se corser lorsque un groupe descend de quelques mètres pour suivre un sentier couvert de neige -lequel s’avère bien par la suite être le GR7b- tandis que d’autres poursuivent leur route en escaladant péniblement à cause du givre toute une zone rocheuse.
Enfin au petit col, nous retrouvons le balisage du GR qui avait été perdu, mais le sentier demeure par endroits impraticable et l’herbe humide (le gispet) nous réserve quelques glissades..plus de peur que de mal !
A 13h Christian décide de s’arrêter à l’étang des Llauses pour casser la croute et chacun s’installe face au soleil rayonnant.
Comme d’habitude circulent nombre de boissons chaudes ou froides et gâteries au chocolat qui réchauffent les cœurs.
Peu de temps pour faire une sieste, il faut déjà repartir (les journées raccourcissent..) et continuer le chemin montant et descendant durant une vingtaine de minutes pour arriver ..
au col de l’Egue –situé à 2121m- point culminant de la journée. En effet, vu l’heure et l’état des troupes, Christian a jugé plus prudent de laisser de côté l’ascension du pic de Balbonne (2305m) et nous redescendons après un bref arrêt au col la Coume de l’Estagnet vers l’étang du même nom qui apparait tout en bas.
Descente assez chaotique et technique à cause des rochers glissants et qui laissera quelques frayeurs dans le groupe..
Ouf ! Arrivés au bord de l’étang qui commence à geler, on peut admirer celui-ci ainsi que les reflets dans l’eau où chassent quelques poissons et nous levons la tête pour regarder –incrédules- la descente que nous venons de faire - à 45° d’après certains..
Ce n’est pas fini !.. restent encore une centaine de mètres à descendre le long du ruisseau de l’Estagnet jusqu’à la jasse d’en bas, où nous retrouvons la terre ferme- enfin, une prairie jonchée de gros blocs de rochers aux formes bizarres.
Après toutes ces émotions, c’est du gâteau pour arriver au parking.. nul doute que cette « rando aventure restera dans les annales !
Régine nous a entendus parler de gâteau car elle nous a en fait préparé une superbe tarte aux pommes, nous proposant d’aller la déguster dans son chalet.. au calme et dans la sérénité : merci Régine !!.
Philippe
Ps : Christian tient à faire la dent d’Orlu pour jeudi prochain.. si les conditions le permettent bien sûr !