Belle journée en perspective. Nous partons tôt (6 h 30 de Carcassonne, à peine plus tard pour les Fanjoviens et assimilés). La route est longue d’autant qu’on fait un détour par Tarascon alors que le but de la balade est, pour les plus en forme, le Bassibié par l’étang d’Artax à partir de Gourbit.
Malgré un espace réduit pour stationner,
nous partons bien. Le programme est modulaire. Un groupe avec Christian à l’assaut du Bassibié, un autre groupe avec Marceau pour le Querqueou.
Ce groupe comporte un poète qui aime les petites fleurs. C’est bon de ne pas se sentir seul.
Nous faisons chemin commun jusqu’à l’étang d’Artax.
Un premier orri nous offre son hospitalité. Mais il est trop tôt et nous continuons la montée.
Très belle vue sur un petit cours d’eau (merci Nicole de me l’avoir signalé, à ce moment j’avais déjà qu’une envie : arriver !)
Puis nous faisons un petit arrêt pour enlever polaires et anorak. Sans importance et sans photo. Quelle erreur ! Il aurait fallu immortaliser cet instant. En effet, notre accompagnateur (qui commence à vieillir) a sorti ses lunettes pour lire la carte (au fait, quel besoin avait-il de lire la carte ? Mystère) et les a laissées sur le chemin. La bévue ne se révélera que bien plus tard, à l’étang d’Artax.
Alors l’accompagnateur est redescendu les chercher. Ne voulant pas nous priver de balade, il confia la direction des opérations à l’adjoint mais sans aucune indication. Dans ce cas on fait comme on le sent.
Donc le groupe de tête part non pas du chemin situé derrière le refuge du lac d’Artax mais de l’autre côté. La montée est rude d’autant que le chef de file ne s’endort pas.
Puis c’est la crête vers l’ouest, longue et formant de grandes « ondes » de relief.
On passe en vue de rochers. Le Querqueou ?
Le chef de file avoue son ignorance. Un groupe de trois ne va pas plus loin. Les autre continuent. Regardez bien on les voit.
Ils arrivent au sommet.
Mais à quel sommet ?
Pendant ce temps, les copains continuent tranquillement
et jettent un coup d’œil à l’endroit où se trouvent (peut-être) les autres.
puis se mettent à manger.
Mais toutefois, après le repas, ils ont quelque inquiétude.
Les trois restés au pied attendent la redescente mais après une bonne demi-heure, ne les voyant pas apparaître, ils décident de manger à l’abri d’un gros rocher et se consolent en observant la flore.
Après avoir fini, ils les aperçoivent tout en haut du sommet s’apprêtant à redescendre.
Les voilà...
Puis c’est le cheminement sur la crête vers l’est
en direction du col de Lastris où nous nous retrouvons tous.
Puis nous redescendons et croisons une belle machine.
Puis une bonne piste, bien rapide nous amène où il ne fallait pas.
Explication : les premiers essayaient de rattrapper MIchel qui était derrière et l’accompagnateur, bien qu’ayant retrouvé ses lunettes, ne regardait pas le paysage, perturbé qu’il était par une conversation téléphonique avec Jean-Claude.
Trois kilomètres plus loin, alors que le tonnerre gronde et l’orage menace...
Mais on se reprend vite et la descente se fait dans de bonnes conditions, au milieu d’un bois magnifique.
Tout un village abandonné est sur le chemin. Qu’a-t-il bien pu se passer ? Village de mineurs ?
- Lathraea,
- cliquez
Juste après la traversée du ruisseau
Nous retrouvons les voitures et pour certaines les lingettes.
Arrêt chez le Cathare de Mercus pour un pot et quelques gâteaux. Dès que les patissières m’auront tranmis les recettes (Cliquer pour en voir une), je les mettrai en ligne.
Arrivée tardive à Carcassonne, mais journée bien remplie.
Merci à la contribution de José.
Michel